Déclaration du CCNB sur le rapport de la Commission du Nouveau-Brunswick sur la fracturation hydraulique


Déclaration du CCNB sur le rapport de la Commission du Nouveau-Brunswick sur la fracturation hydraulique

FREDERICTON — Suite à la publication aujourd’hui du rapport de la Commission de Nouveau-Brunswick sur la fracturation hydraulique, Lois Corbett,  directrice exécutive du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, déclare:

“Le rapport des commissionnaires conforte les Néo-Brunswickois dans l’idée que notre gouvernement a pris la bonne décision de mettre en place un moratoire et de débuter ainsi la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

Les commissionnaires ont pointé avec justesse que le monde a pris un tournant lors de la signature du tout premier accord climatique, et que les meilleures opportunités d’emplois et de croissance économique se trouvent à présent dans le secteur de l’énergie propre et de l’efficacité énergétique. L’efficacité énergétique, en particulier, est depuis longtemps reconnue comme outil permettant de créer des emplois et de garder l’énergie à un prix abordable.

Nous sommes d’accord avec la commission que, dans le but de remplir notre devoir pour le reste du Canada – et du monde – en termes de changements climatiques, le Nouveau-Brunswick doit réaliser la transition entre l’économie du vieux-monde basée sur l’extraction des ressources et une nouvelle ère se basant sur de nouvelles technologies et l’énergie propre.

Nous n’avons pas besoin que le gaz naturel joue un grand rôle dans cette transition.  En dépensant 90% de nos efforts et de l’ingéniosité des Néo-Brunswickois à mener une transition  basée sur l’énergie propre, on ne devra plus tenir une conversation sans fin à propos de la fracturation hydraulique.

Le rapport stipule clairement que le système néo-brunswickeois de protection de l’environnement et de régulation des projets énergétiques est enclin à créer des conflits d’intérêt et est, au mieux, à des années d’être prêt à supporter une industrie comme celle du gaz de schiste. Les commissionnaires affirment que des relations de nation à nation avec les communautés des Premières Nations manquent grandement, et que le public a peu de confiance envers les régulations du gouvernement en termes de capacité de protection de l’eau potable. Ils pensent également qu’un grand nombre de Néo-Brunswickois partagent le désir de commencer la transition vers une nouvelle réalité économique et environnementale.

Le moratoire était la bonne décision politique de 2014 et cela reste une décision saine, aujourd’hui et pour le futur. Les commissionnaires ont souligné que notre province – et le monde entier – se situent à un tournant, et il est difficile d’imaginer un futur pour le développement du gaz à effet de schiste dans un monde dédié à protéger nos familles des changements climatiques. Afin de créer des emplois au Nouveau-Brunswick, nous devons nous tourner vers les domaines de l’efficacité énergétique et les technologie d’énergies propres. C’est le chemin que nous devons prendre, chemin qui ne met pas en danger notre eau potable et la santé de nos communautés.”

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Lisez les soumissions que la commission a reçues de groupes et individus ici.

Lisez le blogue des commissionnaires ici.

Contact: Jon MacNeill, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. Bureau: 458-8747; Cellulaire: 261-1353; Courriel: jon.macneill@conservationcouncil.ca

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