[vc_row][vc_column][vc_custom_heading text= »Selon la sentinelle de la baie de Fundy et la commissaire à l’environnement, les gouvernements doivent intensifier leurs efforts de contrôle de l’aquaculture » font_container= »tag:h4|text_align:left » google_fonts= »font_family:Alegreya%20Sans%20SC%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C500%2C500italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic%2C900%2C900italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »][vc_cta h2= »Élection 2018 : Posez la question suivante aux candidats de votre circonscription… » h2_font_container= »font_size:30″ h2_google_fonts= »font_family:Alegreya%20Sans%20SC%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C500%2C500italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic%2C900%2C900italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal » color= »white » use_custom_fonts_h2= »true » use_custom_fonts_h4= »true » css= ».vc_custom_1536684753841{background-color: #abd68d !important;} »]
Vous engagerez-vous à lutter contre l’utilisation des pesticides qui menace les poissons sauvages et les pêches cruciales, comme le homard et les pétoncles, dans la baie de Fundy?
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Quelques semaines seulement après que le principal chien de garde de l’environnement du Canada ait réclamé des améliorations d’envergure aux règlements gouvernementaux et aux mécanismes de mise en application de la loi par les entreprises d’aquaculture, un procès concernant l’utilisation illégale de pesticides dans une pisciculture du Nouveau-Brunswick a permis de vérifier les inquiétudes de la commissaire à l’environnement directement chez nous.
En avril dernier, Julie Gelfand, commissaire à l’environnement et au développement durable, a émis un rapport dans lequel elle reproche au gouvernement de ne pas avoir correctement géré les risques associés à l’aquaculture du saumon au Canada, et plus particulièrement dans le Canada atlantique.
Puis, seulement trois semaines plus tard, un procès a mis les conclusions de Mme Gelfand sous le feu des projecteurs lorsque la pisciculture néo-brunswickoise Northern Harvest Sea Farms a plaidé coupable devant la cour provinciale d’avoir utilisé illégalement des pesticides pour essayer d’endiguer une infestation de poux du poisson dans l’une de ses piscicultures de Grand Manan l’été dernier.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »139757″ img_size= »1200 x 400″ alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]« J’aimerais vous dire que je suis surpris », a déclaré notre sentinelle de la baie de Fundy, Matt Abbott, aux journalistes qui lui posaient des questions sur cette affaire. « Mais, à l’instar des autres problèmes de ce genre qui se sont produits par le passé au Nouveau-Brunswick, cette affaire nous permet de constater que, bien trop souvent, les pisciculteurs font passer leurs intérêts bien avant ceux de leurs voisins. »
« Cette affaire confirme également les conclusions de notre commissaire à l’environnement, selon lesquelles l’industrie piscicole du Canada atlantique manque cruellement de réglementation et de mécanismes efficaces de mise en application de la loi. »
À la mi-mai, Harvest Sea Farms s’est vu imposer une amende de 12 000 $ pour avoir enfreint la Loi sur le contrôle des pesticides au Nouveau-Brunswick; les pêcheurs de la région, dont certains ont vu les homards qu’ils avaient attrapés être mis en danger par l’utilisation du pesticide, ont estimé que cette somme constituait « une simple tape sur les doigts », voire « un coût de fonctionnement ».
C’est la deuxième fois en quelques années qu’une entreprise d’aquaculture du Nouveau-Brunswick admet avoir utilisé délibérément un pesticide illégal dans la baie de Fundy. Kelly Cove Salmon, une filiale de Cooke Aquaculture, qui exploite la majorité des près de 100 piscicultures à enclos ouvert de la baie de Fundy, a été reconnue coupable en vertu de la Loi sur les pêches de 2011 d’avoir illégalement utilisé de la cyperméthrine qui a entraîné la mort de centaines de homards dans des zones de retenue et des pièges environnants. L’entreprise a dû payer 500 000 $ en amendes et indemnités, soit la pénalité la plus élevée jamais prononcée en vertu de la Loi sur les pêches au Nouveau-Brunswick, et l’une des pénalités les plus élevées jamais imposée au Canada.
« Cela m’inquiète sérieusement », a concédé Mme Gelfand au sujet des « lacunes considérables » que sa vérification a permis de découvrir concernant les mécanismes de contrôle et de mise en application des règlements dans le Canada atlantique.
Ses principales conclusions sont les suivantes : il y a un manque évident de mécanismes de mise en application des règlements dans le Canada atlantique, où aucun nouvel agent d’exécution de la loi n’a été engagé depuis 2015; le ministère des Pêches et des Océans n’en fait pas suffisamment pour contrôler les maladies ou déterminer les effets de l’élevage du saumon sur la santé des poissons sauvages; le Ministère n’en fait pas non plus assez pour confirmer la précision des rapports sur les médicaments et les pesticides que lui remettent les entreprises d’aquaculture; finalement, il y a un manque manifeste de normes nationales concernant les filets et l’équipement d’ancrage, un aspect essentiel dans le Canada atlantique, où les évasions de saumons d’élevage et les croisements avec des populations de saumons sauvages en déclin se produisent plus fréquemment.
« Je pense que le Ministère court actuellement le risque d’être perçu comme un agent de promotion de l’aquaculture et non pas comme un organisme de protection des poissons sauvages », a déclaré Mme Gelfand.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »139783″ img_size= »large »][/vc_column][/vc_row]