[vc_row][vc_column][vc_custom_heading text= »Ou comment atteindre les objectifs de protection des terres et des plans d’eau du Nouveau-Brunswick » font_container= »tag:h4|text_align:left » google_fonts= »font_family:Alegreya%20Sans%20SC%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C500%2C500italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic%2C900%2C900italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »][vc_cta h2= »Élection 2018 : Posez la question suivante aux candidats de votre circonscription… » h2_font_container= »font_size:30″ h2_google_fonts= »font_family:Alegreya%20Sans%20SC%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C500%2C500italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic%2C900%2C900italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal » color= »white » use_custom_fonts_h2= »true » use_custom_fonts_h4= »true » css= ».vc_custom_1536759347896{background-color: #abd68d !important;} »]
Vous engagerez-vous à protéger au moins 10 % des terres et des plans d’eau du Nouveau-Brunswick d’ici à 2020, notamment en élargissant les zones tampons le long de nos cours d’eau et en protégeant les bassins hydrographiques d’eau potable et les terres humides des forêts de la Couronne?
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Les Néo-Brunswickois s’accorderont tous pour dire que nous vivons dans une magnifique province, peuplée d’arbres majestueux et riche de magnifiques paysages côtiers. Bon nombre des personnes qui habitent ici vivent en osmose avec la nature, et cette relation privilégiée renforce le lien qui les unit à leur famille et à leur collectivité, enrichit leur identité et permet à des milliers de personnes de notre population active de gagner leur vie.
Alors pourquoi le Nouveau-Brunswick est-elle la province du Canada qui a le plus de difficultés à protéger ses paysages naturels?
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »139835″ img_size= »large »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]À l’heure actuelle, seulement 4,6 % du territoire du Nouveau-Brunswick sont protégés, ce qui signifie que plus de 95 % de nos terres, de nos plans d’eau et de notre océan sont dépourvus de toute protection; nos écosystèmes vitaux sont donc vulnérables au développement, aux changements climatiques et à la pollution. (Bien qu’à l’île-du-Prince-Édouard, seulement 3,19 % du territoire soit protégé, ce pourcentage n’est pas vraiment représentatif, car 90 % des terres de cette province sont privées).
Selon Roberta Clowater, directrice exécutive de la section néo-brunswickoise de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), notre province ne dispose pas des politiques adéquates pour protéger les espaces que nous aimons et dont nous dépendons.
La SNAP et ses organisations partenaires, dont fait partie le Conseil de conservation, œuvrent en vue de changer cette situation.
Cet été, la SNAP a publié son Rapport annuel sur les parcs pour aider les gouvernements fédéral, provinciaux et autochtones à collaborer afin de respecter l’engagement international du Canada de protéger 17 % des paysages de notre pays d’ici à 2020.
Les auteurs de ce rapport, intitulé What’s Next: Parks and Protected Areas to 2020 and Beyond, soulignent la dernière place du Nouveau-Brunswick au classement de la protection du territoire et offrent des recommandations sur la façon dont notre province peut contribuer à l’objectif de conservation du Canada.
« En raison des changements climatiques, la protection des terres et des plans d’eau revêt une importance encore plus cruciale aujourd’hui », a signalé Mme Clowater au Conseil de conservation. « C’est grâce aux aires protégées que nous avons de l’air pur et de l’eau douce; ces aires nous aident à protéger nos collectivités des effets du changement climatique, tels que les inondations et les périodes de sécheresse, et nous permettent d’avoir cette relation si essentielle avec la nature. Il est vraiment vital de prendre les mesures nécessaires à cet égard. »
Les auteurs du rapport de la SNAP recommandent des mesures que le Nouveau-Brunswick peut prendre immédiatement pour protéger jusqu’à 10 % de son territoire.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »139863″ img_size= »large » add_caption= »yes »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]La mesure la plus simple est l’expansion de la protection du bassin hydrographique Restigouche, qui abrite l’une des cours d’eau les plus célèbres de l’Est canadien pour la pêche du saumon atlantique et constitue un soutien inestimable pour d’autres espèces importantes et iconiques, de l’élan au lynx du Canada.
Selon les auteurs du rapport, l’expansion de la protection, actuellement de 29 000 hectares, à 60 000 hectares aiderait à sauvegarder l’un des trésors naturels les plus précieux du Nouveau-Brunswick ainsi que les avantages économiques qu’il procure.
Les auteurs du rapport recommandent également de mettre à niveau les mesures de gestion existantes du Nouveau-Brunswick pour que cette région bénéficie du statut d’aire pleinement protégée. Cette mise à niveau permettrait de protéger toutes les aires, y compris les tourbières, les bassins hydrographiques d’eau potable des terres de la Couronne, les bassins hydrographiques d’eau potable des municipalités, les collectivités et les habitats des forêts anciennes, les régions côtières et les terres humides d’importance provinciale.
« Les Néo-Brunswickois savent que le changement climatique est une réalité qui touche, aujourd’hui déjà, nos collectivités », déclare Lois Corbett, directrice exécutive du Conseil de conservation. « Et nous savons que la protection de nos terres et de nos cours d’eau est l’une des meilleures choses que nous pouvons faire pour assurer la santé et la sécurité de nos collectivités face aux changements climatiques. »
« La SNAP a remis aux gouvernements de tout le pays une feuille de route pertinente et fondée sur des données scientifiques pour leur permettre de relever ce défi et de protéger les espaces que nous aimons et dont nous avons cruellement besoin. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]