Le Conseil de conservation appuie la poursuite des Premières Nations Mi’kmaq pour arrêter la Stratégie sur la foresterie

 

Attention aux rédacteurs en chef : Lois Corbett, Directrice générale du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, a émis la déclaration suivante sur le recours juridique par les Chefs des Premières Nations Mi’kmaq opposant la Stratégie de gestion des forêts publiques (Couronne) du gouvernement provincial en 2014. Elle est disponible pour commentaires.

« La déclaration d’instance déposée explique comment la stratégie est une violation des droits autochtones et des droits issus de traités, et elle déclare que la stratégie forestière fut mise en oeuvre sans consultation préalable avec les Premières Nations et que cela fait infraction aux Traités de Paix et d’Amitié. »

« Nous sommes d’accord avec eux quand ils disent que la stratégie sur la foresterie aura un impact important, permanent et négatif sur la faune et sur l’ensemble de la santé des forêts du Nouveau-Brunswick, tout en faisant préjudice aux droits Mi’maq de chasser, de pêcher et de cueillir dans la forêt. »

« La contestation judiciaire des Premières Nations Mi’kmaq nous permet d’espérer que la stratégie sur la foresterie sera arrêtée et qu’une nouvelle législation et politique plus sage (Loi sur les forêts) sera créée qui soutient les droits autochtones et les droits issus des traités, et qui assurera la protection de notre forêt pour l’avenir. »

Le gouvernement précédent du Nouveau-Brunswick a émis sa controversée « Stratégie sur la gestion des forêts publiques » en 2014. Les Premières Nations, les conservationnistes, les scientifiques, les économistes, les chasseurs et autres usagers de la forêt, des fonctionnaires à la retraite et d’anciens ministres du gouvernement se sont prononcés contre le plan qui prévoyait une augmentation de 20 % de la coupe annuelle permise des bois résineux dans les forêts du Nouveau-Brunswick. L’augmentation de l’approvisionnement en bois pour l’industrie viendra des terres mises de côté pour la conservation, c’est à dire les forêts anciennes, les zones d’habitats de la faune et les zones tampon riveraines. Le plan va également augmenter la surface des coupes à blanc permises de 75 hectares à 100 hectares.

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Pour arranger un interview, veuillez contacter Corey Robichaud, 506 458-8747

Lisez la déclaration d’instance ici.

Lisez l’affidavit déposé par le CCNB en guise d’appui à la contestation juridique des Premières Nations en 2014 ici. Lisez ce que le vérificateur général a déclaré à propos de la gestion des terres publiques du Nouveau-Brunswick ici.

 

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