Les agents du Programme de protection marine du Conseil de conservation ont fait la déclaration suivante concernant le Rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique (en anglais uniquement) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) :
« Ce rapport constitue un appel à l’action scientifique qui nous exhorte à agir de toute urgence pour réduire massivement la pollution par le carbone qui déséquilibre le climat et provoque des changements catastrophiques dont sont cruellement victimes les océans et la couverture de glace », affirme Matt Abbott, sentinelle de la baie de Fundy et directeur du Programme de protection marine du Conseil de conservation.
« Les données probantes scientifiques sont on ne peut plus claires », ajoute Anne Fauré, la spécialiste des pêches du Golfe du Saint-Laurent du Conseil. « Nous devons protéger les moyens de subsistance des collectivités côtières et des pêcheries essentielles à leur survie qui jalonnent le détroit de Northumberland et la baie de Fundy, tributaires de la santé océanique. »
Et Matt Abbott de conclure : « Nous savons que la baie de Fundy est l’un des plans d’eau qui se réchauffent le plus rapidement au monde et, ces dernières années, les Néo-Brunswickois ont été aux premières loges pour constater les ravages que peuvent provoquer les phénomènes météorologiques extrêmes issus du changement climatique. Au vu des inondations successives records, de l’ouragan Dorian, de la tempête de glace de 2017 et de la tempête post-tropicale Arthur, nous ne pouvons manifestement plus attendre pour protéger la santé et la sécurité des Néo-Brunswickois de la crise climatique qui affecte terre et mer. »
En bref :
- Le rapport du GIEC a été élaboré sur une période de deux ans par plus de 100 experts de 36 pays qui ont analysé 7 000 publications scientifiques.
- Selon les conclusions de ce rapport, les collectivités à proximité des côtes, y compris celles du Nouveau-Brunswick, sont particulièrement exposées au changement des océans et de la cryosphère, comme la montée du niveau de la mer, les niveaux extrêmes de la mer et le rétrécissement de la cryosphère.
- Autres conclusions du rapport :
- Les crues survenant normalement une fois par siècle dans les collectivités côtières pourraient se produire chaque année;
- Le nombre de vagues de chaleur marines qui déciment les pêches a doublé depuis 1982, et sera multiplié par 20 à l’avenir.
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Jon MacNeill, directeur des communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick par téléphone, au 506-238-3539 (portable) ou au 506-458-8747 (bureau), ou par courriel, à : jon.macneill@conservationcouncil.ca