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Monsieur le premier ministre, Je vous écris aujourd’hui pour vous demander de vous engager à mettre en place un réseau électrique renouvelable, fiable et abordable au Nouveau-Brunswick. Notre province dépend beaucoup trop des combustibles sales, comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel, pour produire l’électricité dont nous avons besoin et alimenter notre réseau de transport. Nous avons besoin d’un réseau électrique respectueux du climat, fiable et abordable qui produise de l’électricité renouvelable et rentable pour alimenter nos maisons, nos entreprises et nos communautés. Nous avons aussi besoin d’usines centralisées qui utilisent les énergies solaire et éolienne ainsi que l’énergie hydro-électrique régionale existante. En répartissant mieux l’approvisionnement en électricité à l’intérieur de notre province, nous éviterons plus facilement les coupures de courant lorsque les tempêtes frapperont les lignes de transport d’énergie. Si nous dépendons plus des énergies renouvelables, de l’énergie hydro-électrique existante et des technologies d’entreposage énergétique, notre réseau électrique produira de l’énergie non polluante, ce qui nous aidera à réduire les émissions à l’origine de ces phénomènes météorologiques extrêmes. Les Néo-Brunswickois sont en droit d’avoir un réseau électrique renouvelable, abordable et fiable moderne sur lequel ils peuvent compter pour avoir chaud en hiver, être au frais en été, faire leurs repas, regarder la télévision, utiliser les transports publics et conduire leurs véhicules. Énergie NB a récemment publié un plan intégré des ressources (PIR) à long terme qui ne tient pas compte des moyens les plus rentables de produire de l’électricité à un coût social et environnemental faible. Dans le cadre de son PIR de 2020, Énergie NB n’évalue aucun scénario de décarbonisation, aucun scénario fondé sur la boucle de l'Atlantique et aucun scénario élaboré en fonction de coûts réglementaires plus élevés des gaz à effet de serre et de la tarification du carbone. Cette lacune a conduit à des conclusions risquées qui ont incité Énergie NB à conserver les plans fondés sur les combustibles fossiles pendant 20 années supplémentaires, un scénario qui nuira à long terme aux Néo-Brunswickois sur les plans financier, social et environnemental. Nous vous exhortons à demander, par l’intermédiaire de votre ministre du Développement de l’énergie et des ressources, à la Commission de l’énergie et des services publics d’organiser des audiences afin d’examiner le PIR d’Énergie NB pour que le public et des experts puissent donner leur avis et explorer, d’une part, tous les scénarios susceptibles de toucher les Néo-Brunswickois, dont les efforts nationaux et mondiaux de plus en plus rigoureux pour réduire le changement climatique, et, d’autre part, l’évolution rapide du secteur des énergies renouvelables. De plus, suite à un récent travail de recherche mené par le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick (CCNB) et l’Ecology Action Centre (EAC), on a constaté que les plans d'approvisionnement en électricité qui favorisent une électricité plus propre sont concurrentiels. En fait, sur les 24 plans d'approvisionnement en électricité examinés, 80 % des scénarios qui favorisent l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont soit moins chers, soit un tout petit peu plus chers que les scénarios qui préconisent des technologies conventionnelles polluantes. Selon les conclusions de deux autres études réalisées par East Coast Environmental Law pour le CCNB et l’EAC, les règles gouvernementales contrecarrent les investissements susceptibles d’aider les ménages à faible revenu à réduire leur facture énergétique, empêchent les services publics de prendre en considération les coûts sociaux et environnementaux de nos choix en matière d’électricité et ne donnent aucun signal à long terme pour que nous puissions prendre maintenant les mesures nécessaires à l’instauration d’un réseau électrique sans émissions au cours des 20 ou 30 prochaines années. J’exhorte votre gouvernement à demander à l’EUB d’examiner le PIR d’Énergie NB. J’exhorte aussi votre gouvernement à entreprendre son propre processus de consultation publique pour envisager une réforme des lois, des règlements et des politiques sur l’électricité dans le but d’éliminer les obstacles qui empêchent l’établissement du réseau électrique le plus abordable, le plus fiable et le plus écologique possible pour les contribuables. Je ne doute pas de votre accueil favorable à ma requête, et je me réjouis de collaborer avec votre gouvernement ainsi qu’avec la Commission de l’énergie et des services publics à la réforme si importante de l’approvisionnement en électricité au Nouveau-Brunswick. En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le premier ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs. Cc: Hon. Michael Holland, Minister of Natural Resources and Energy Development

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Sujet

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Monsieur le premier ministre, Le changement climatique me préoccupe. Les effets délétères du changement climatique sur ma santé ainsi que sur la sécurité de ma famille et de nos collectivités m’inquiètent. Et nous en constatons déjà les répercussions aujourd’hui. Des averses de pluie plus violentes aux ondes de tempête qui ravagent nos côtes, en passant par l’intensification des tempêtes de vent et de glace à l’origine d’inondations et de coupures d’électricité, sans compter le réchauffement des températures qui provoque la sécheresse estivale et l’arrivée de tiques, les conditions météorologiques extrêmes mettent nos collectivités et nos familles en danger et chamboulent les systèmes indispensables à la vie. Or, personne n’ignore que ce n’est pas ainsi que les choses sont sensées être. Jour après jour, je suis de plus en plus inquiet, car les gouvernements font si peu pour nous protéger des effets des conditions météorologiques extrêmes, ou pour diminuer la pollution à l’origine du problème. Nous avons besoin de dirigeants qui nous aident à faire la transition vers un système énergétique propre adapté à un monde respectueux du climat, qui investissent dans des infrastructures adéquates à cet égard et prévoient les changements nécessaires pour assurer la sécurité de nos collectivités et de nos familles. Il est effrayant de constater que, bien que les scientifiques établissent tous clairement les réalités du changement climatique, si peu de dirigeants prennent les mesures qui s’imposent face à l’urgence de la situation. Les centaines d’enfants et de jeunes qui se sont réunis devant l’édifice de l’Assemblée législative ainsi que dans les villes et les villages de notre province pour le ralliement de l’action climatique le 15 mars dernier m’ont convaincu. À votre tour, Monsieur le premier ministre, de me convaincre. Prenez le changement climatique au sérieux. Prenez les solutions au changement climatique au sérieux. Nous devons faire plus. Qu’est-ce qui pourrait me convaincre? - La mise en œuvre, efficace et rapide, de La transition vers une économie à faibles émissions de carbone selon le plan d’action sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick; - L’élaboration d’un régime de tarification du carbone propre au Nouveau-Brunswick dont le revenu servirait à financer la mise à œuvre du plan d’action pour le climat, y compris des incitatifs visant à rendre les options fondées sur les énergies renouvelables et le transport vert abordables pour les Néo-Brunswickois. L’imposition d’un coût à la pollution qui provoque le changement climatique a du sens. Il s’agit d’une mesure équitable qui aide à atténuer la pollution particulièrement nocive (comme les pluies acides). - Il suffit de se conformer aux cibles de réduction de la pollution fondées sur des données scientifiques inscrites dans la Loi sur les changements climatiques du Nouveau Brunswick, selon lesquelles la province entend abaisser ses émissions de carbone à un niveau de 45 % inférieur à celui de 1990 d’ici à 2030. C’est le moins que nous puissions faire. - Éliminez le charbon d’ici à 2030, comme vous l’avez promis en décembre 2018. Nous savons que la combustion du pétrole, du charbon et du gaz est nocive pour la santé. Nous savons aussi qu’aujourd’hui, il est moins cher de construire de nouvelles installations de production d’électricité solaire que de faire fonctionner des usines à charbon existantes. - Conservez le moratoire sur la fracturation hydraulique au Nouveau-Brunswick. - Apportez à la Loi sur l’électricité les changements qui s’imposent depuis si longtemps pour permettre à un plus grand nombre de Néo-Brunswickois, d’entreprises et de co opératives d’investir dans les énergies renouvelables, telles que les énergies hydro électrique, solaire, éolienne et biocombustible. Renforcez la cible de la province au chapitre des énergies renouvelables pour que le Nouveau-Brunswick puisse dépendre entièrement de l’électricité propre d’ici à 2030. Je sais que vous pouvez faire ce qui est juste, Monsieur le premier ministre. Nous aspirons tous à la sécurité pour les citoyens et les collectivités de notre province. Nous voulons tous pouvoir compter sur la sécurité d’emploi et la pertinence de notre travail. Nous voulons tous être partie prenante à la solution. Nos enfants et nos petits-enfants ont besoin que nous leur offrions plus que des idées révolues sur des façons révolues de faire les choses qui ne nous aident en rien à préparer le Nouveau-Brunswick à un avenir fondé sur de nouvelles idées et de nouvelles façons de penser et d’agir. En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le premier ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs.