Lois Corbett réclame une loi provinciale pour mieux protéger les rivières, les lacs, les baies et les côtes suite aux pressions accrues liées au développement et au changement climatique.

À l’attention des directeurs et directrices de l’information : Lois Corbett, directrice exécutive du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, a fait la déclaration suivante concernant la publication du nouveau plan de gestion du bassin hydrographique de la baie de Shediac. Elle se tient à votre disposition pour des entrevues.

« Nous saluons l’initiative des membres du groupe de travail technique et du ministère qui ont contribué à faire sorte que nous nous bénéficions de meilleurs mécanismes de protection pour la plage de Parle, la baie de Shediac et ses affluents. 

Il s’agit d’une étape importante qui s’imposait depuis longtemps pour instaurer une approche collaborative visant à déterminer les problèmes qui menacent la baie de Shediac, comme des fuites dans des systèmes d’égout obsolètes et des aménagements malavisés du littoral, et à y remédier.

Un bassin hydrographique salubre est synonyme de baignade salubre : des côtes et des plages salubres ainsi que des visiteurs et des Néo-Brunswickois en santé qui profitent de nos magnifiques étendues d’eau. 

Les événements survenus à la plage de Parlee au cours des cinq dernières années constituent un véritable signal d’alarme concernant la qualité de l’eau dans la province : nous savons maintenant ce qui risque de se produire lorsque nous ne tenons pas compte de la salubrité des bassins hydrographiques dans leur ensemble et manquons d’appliquer les lois qui assurent leur protection et celle de nos côtes.  

Deux questions importantes demeurent toutefois sans réponse dans le plan de la baie de Shediac. La première : où se trouve l’argent nécessaire à sa réalisation? Et la deuxième : où se trouve la frontière entre le facultatif et l’obligatoire? Nous ne pouvons pas protéger la qualité de l’eau par des mesures facultatives uniquement. 

Les auteurs de la stratégie provinciale de l’eau publiée en 2018 ont reconnu que des mesures facultatives ne suffisaient pas à protéger l’eau du Nouveau-Brunswick. Il n’en reste pas mois qu’en près de quatre ans, la province n’a pas encore présenté la principale mesure de sa stratégie : une loi provinciale de protection des bassins hydrographiques. Cette loi rendrait les plans d’action pour la protection des bassins hydrographiques obligatoires et exécutoires et établirait des normes scientifiques de qualité de l’eau. 

Face aux menaces et aux pressions croissantes du changement climatique et des projets d’aménagement, nous n’avons plus de temps à perdre pour rendre ce volet essentiel de la loi de protection de l’eau exécutoire.

Il est temps de mettre intégralement en œuvre les mesures établies dans la stratégie de protection des bassins hydrographiques et d’offrir aux Néo-Brunswickois les protections modernes dont nous avons besoin pour assurer la santé de nos collectivités et la salubrité de nos eaux, dont notre approvisionnement en eau potable, ainsi que des plages, des rivières, des ruisseaux et des terres humides que nous aimons tant. »

-30-

Liens recommandés :

  • Pour le communiqué de la province sur le plan de gestion du bassin hydrographique, veuillez cliquer ici.
  • Pour le rapport intégral publié le vendredi 22 octobre, veuillez cliquer ici
  • Pour le communiqué du Conseil de conservation sur la stratégie de protection de l’eau, veuillez cliquer ici.

Pour plus d’information, ou pour obtenir une entrevue, veuillez vous adresser à :

Jon MacNeill, directeur des Communications : jon.macneill@conservationcouncil.ca | 506-238-2529

Share this Post

Retour en haut