Selon un rapport sur la préparation aux inondations, des progrès ont été réalisés à Fredericton, mais on peut en faire davantage pour protéger nos citoyens

Le territoire ni cédé ni abandonné des Wolastoqey/des Mi’kmaq/des Peskotomuhkati/Fredericton — Selon une nouvelle étude nationale, la ville de Fredericton a, au cours des quatre dernières années, fait des progrès concernant la préparation aux inondations, mais d’importants travaux restent à réaliser pour assurer la protection de la santé et du bien-être des citoyens face aux inondations de plus en plus destructrices provoquées par le changement climatique.

Les auteurs de l’étude de l’Intact Centre on Climate Adaptation de l’Université de Waterloo publiée le 18 février ont évalué le degré de préparation aux inondations de 16 grandes villes du Canada. Ils se sont fondés sur des critères comme la gestion des urgences, l’évaluation du risque d’inondation, la planification de l’utilisation de l’énergie et l’atténuation du risque pour les propriétés résidentielles, entre autres. 

La ville de Fredericton, qui est passée de la note « C », en 2015, à la note « B » en 2019-2020, est l’une des seules villes à avoir affiché une amélioration. 

Louise Comeau du Conseil de conservation félicite Fredericton pour l’amélioration de son résultat final, mais relève qu’un important travail reste à faire pour protéger les citoyens et les propriétaires du coût, tant physique que mental, des inondations, surtout à la lumière des  inondations successives record survenues en 2018 et 2019.

Plus particulièrement, Louise Comeau affirme que Fredericton doit créer des programmes pour aider les propriétaires de maisons à installer des clapets antirefoulement, comme à Moncton. La capitale est en train d’installer ce type de technologie dans ses canalisations d’égout, ce qui est tout à fait judicieux, mais il faut également aider les citoyens à protéger leur maison des inondations.

« La ville de Fredericton est tout à fait consciente que le changement climatique constitue une menace pour la santé et le bien-être de ses citoyens. Les meilleurs programmes de protection contre le changement climatique intègrent maintenant les mesures d’atténuation et d’adaptation ainsi que les solutions naturelles et énergétiques en un seul plan, et mettent les décisions sur le changement climatique au centre de la politique, de l’aménagement du territoire ainsi que de la gestion des risques et des actifs », explique Louise Comeau, directrice du programme Solutions pour le changement climatique et l’énergie. 

« Voilà comment nous protégeons la santé et le bien-être de nos citoyens au cœur du changement climatique. »

À l’échelle nationale, on constate, au vu de cette étude, qu’au cours des cinq dernières années, beaucoup de villes ont pris peu de mesures porteuses pour limiter le risque d’inondation. Les 16 municipalités recensées ont affiché une moyenne de « C+ » concernant le degré de préparation aux inondations pour 2019-2020, soit le même résultat obtenu lors d’une étude presqu’identique en 2015.

Blair Feltmate, co-auteur de l’étude et responsable de l’Intact Centre on Climate Adaptation, explique qu’en raison du manque général de préparation, des inondations à grande échelle en parallèle de la pandémie de la COVID-19 seraient catastrophiques.

Liens importants :

-30-


Pour plus d’information, ou pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Jon MacNeill, directeur des Communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick : jon.macneil@conservationcouncil.ca; 506-238-3539

Share this Post

Retour en haut