Seulement 5 jours ! : l’Oléoduc Énergie Est

Feb202015T-1Il reste seulement 5 jours !

La possibilité de soumettre votre demande pour faire valoir votre opinion, dans le cadre du processus d’examen de l’Office national de l’énergie (ONÉ) de l’Oléoduc Énergie Est proposé par TransCanada, va se terminer le 3 mars.

Vous avez encore assez de temps et beaucoup de raisons d’en faire la demande ! En voici 5 :

1. Nos précieuses rivières et nos précieux ruisseaux : Saviez-vous que le tracé de l’oléoduc de TransCanada à travers le Nouveau-Brunswick traverserait nos cours d’eau 281 fois ? Nous avons créé une carte interactive afin que vous puissiez zoomer et voir lesquels de vos cours d’eau préférés sont directement situés dans le tracé de l’oléoduc. Un déversement serait nuisible à jamais pour nos trous de pêche, nos coins de baignade, nos randonnés en canot et nos habitats fauniques.

2. Notre majestueuse baie de Fundy : L’oléduc se termine à côté de notre attrait touristique le plus primé : la baie de Fundy. Pouvez-vous imaginer les plus hautes marées au monde retournant vers le large et révélant de petites boulettes d’hydrocarbure incrustées sur le plancher océanique ? Nous ne savons pas jusqu’à quel point les hautes marées et le brouillard épais de Fundy vont aggraver un déversement et ralentir nos interventions d’urgence déjà non existantes.
3. Notre baleine noire en danger de disparition : La baleine noire (baleine franche) est l’une des baleines les plus menacées de la planète et cette créature de nature curieuse devrait être considérée toute aussi importante que la béluga enjouée du Québec. TransCanada a abandonné le site de Cacouna, au Québec, en tant que site de terminal pétrolier à cause de son importante aire de reproduction des bélugas. Ceci laisse la baie de Fundy, à Saint John, comme étant le seul emplacement d’un terminal pétrolier d’exportation Énergie Est présentement sur la table, ce qui met à risque notre baleine franche, nos emplois en tourisme et dans la pêche au simple profit de TransCanada.

4. Nos fermiers et nos propriétaires de boisés : Il se peut que vous soyez l’une de ces personnes qui travaillent fort pour amener de la nourriture sur nos tables ou qui gèrent d’une manière durables les quelques acres de boisés dans votre famille depuis plusieurs générations. Les nouveaux réglements de l’Office national de l’énergie ont mis sur le dos des fermiers et des propriétaires de boisés le fardeau de la construction, de l’opération et du maintien d’oléoducs sécuritaires. Même J.D. Irving, Ltd. est « très préoccupée » par la section de l’oléoduc qui passerait à travers ses terres publiques (louées par la Couronne) au Nouveau-Brunswick.

5. La santé et la sécurité de notre communauté : Le bitume produit dans les sables bitumineux est épais et exige une dilution avec des produits chimiques toxiques afin de l’expédier à travers les oléoducs. TransCanada déclare qu’elle peut réagir à un déversement en-dedans de 10 minutes. Même à cela, un tel déversement représenterait 1 million de litres de pétrole lourd et visqueux — assez pour remplir une patinoire de hockey jusqu’en haut des bandes. Durant cette période de réduction des services d’incendie locaux, est-ce que nos services d’urgence ont les ressources nécessaires pour développer et mettre en oeuvre une planification des mesures d’urgence pour les déversements, les accidents ou les défaillances qui se produiraient durant la construction et l’opération de cet oléoduc ?

Nous savons que vous avez vos propres raisons d’être préoccupés par les impacts d’un tel oléoduc. Prenez-en note durant la fin de semaine et soumettez-les au processus d’examen de l’Office national de l’énergie avant 15h00, heure locale, le 3 mars.

Si vous avez besoin d’aide pour remplir la demande afin de faire valoir votre opinion sur le processus public qui pourrait approuver ou rejeter cet oléoduc, nous sommes à votre disposition. Nous avons un guide étape par étape et une vidéo qui expliquent comment procéder. Vous pouvez également remplir ce formulaire et nous vous contacteront. Vous pouvez aussi contacter Tracy au 506 458-8747 ou tracy.glynn@conservationcouncil.ca. Il nous fera plaisir de vous aider avec ce processus.

Conservation Council of New Brunswick /
Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick
180 Saint John St.,
Fredericton, NB
E3B 4A9
Tel: 506 458-8747
www.conservationcouncil.ca
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