PERSONNE DIRECTEMENT TOUCHÉE
TABLEAU 1 –Question 7: Les effets environnementaux et socio-économiques potentiels du projet
et/ou Question 12: L’incidence possible du projet sur les propriétaires fonciers qui sont directement touchés et sur leur utilisation des terrains |
Kinder Morgan a proposé au conseil de Langley un nouveau tracé pour l’oléoduc, qui se situerait alors le long de la limite de le propriété du terrain de golf Redwoods. Je m’inquiète qu’il serait alors juste derrière ma petite parcelle, ce qui endommagerait le paysage et causerait perte de terres, dévaluation de la valeur foncière et autres effets potentiels à long terme. |
Je suis un propriétaire foncier autochtone qui sera directement affecté par le projet d’expansion Kinder Morgan de Trans Mountain. Comme décrit ci-dessous, je possède deux parcelles de terrain qui seront directement impactées par l’expansion proposée de l’oléoduc.
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Je suis un résident de North Burnaby et je serai directement touché par la proposition de projet de construction d’oléoduc. Je vis non seulement près du tracé proposé de l’oléoduc, le long de l’autoroute Lougheed, mais ma résidence est aussi située en deux zones de déversement. S’il y a une fuite de pétrole dans ma zone résidentielle, mon bâtiment pourrait être complètement coupé du reste de Burnaby.Le projet de construction affectera directement mon temps de déplacement à travers Burnaby chaque jour. S’il y a une fuite, cela augmentera radicalement mon temps de déplacement ou cela rendra mes déplacements tout simplement impossibles.
Les travaux de construction auraient lieu directement à côté de mon lieu de résidence et je serai touché par les nuisances sonores et la pollution atmophérique causées par le chantier. La construction et l’exploitation de l’oléoduc réduiront grandement la valeur foncière de ma propriété à cause des risques associées à celui-ci. La valeur foncière de ma propriété sera également fortement réduite s’il y avait une fuite de pétrole dans ma zone résidentielle voire à North Burnaby. Nous avons une rangée d’arbres sur notre propriété qui réduit le bruit du trafic de l’autoroute Lougheed. Ces arbres vont peut-être devoir être rasés lors des travaux de construction, ce qui augmenterait le bruit causé par le trafic, et réduirait indirectement la valeur de ma propriété. Dans les années à venir, il est prévu de réaliser des travaux dans le stationnement souterrain de nos immeubles d’appartement. Ce projet de rénovation requièrera l’utilisation de machineries lourdes telles que pelleteuses et camions. La présence de l’oléoduc pourrait retarder l’exécution de ces travaux et créer des dépenses supplémentaires qui seraient encourues par moi-même et par les autres résidents de l’immeuble. Si le risque de rupture de l’oléoduc à cause de la présence de machineries lourdes sur le site est trop élevé, nous ne serons peut-être même pas autorisés à effectuer cette rénovation vitale, ce qui entraînera une diminution supplémentaire de la valeur foncière de ma propriété. Je suis inquiète quant à la taille excessive des 150 mètres de droit de passage que Kinder Morgan demande. L’entièreté de l’immeuble dans lequel je vis et les terrains qui y sont associés sont situés dans ces 150 mètres d’emprise. Cela donnerait le droit à Kinder Morgan d’entrer et de modifier notre propriété comme il leur convient de le faire. Dans ce cadre, ils pourraient bien ne pas servir au mieux mes intérêts et ceux des autres résidents, ce qui diminuerait la valeur de ma propriété foncière. Je fréquente souvent le parc du lac Burnaby près de ma maison. S’il y avait un déversement de pétrole dans cette région qui accède au parc, je ne serai pas en mesure de visiter le parc pendant le déroulement du nettoyage, et cela diminuerait grandement la beauté naturelle et la valeur du parc. Je n’ai été contacté ou informé en aucune façon par Kinder Morgan ou l’ONE au sujet de la proposition de projet d’oléoduc. |
Ce projet traversera directement nos terres agricoles, aura un impact sur nos revenus fermiers, et causera potentiellement une dévaluation de la valeur foncière de notre terrain à la suite de déversements etc.Quand la compagnie réalisa des travaux de maintenance sur l’oléoduc dans le milieu des années 90, il fut difficile de collaborer avec eux. Nous n’avons pas été en mesure de négocier des compensations sans l’aide d’un avocat, et ce à nos propres frais.Mes inquiétudes tournent autour du fait de recevoir des compensations équitables suite à des pertes de revenus durant le déroulement des travaux de construction, et pendant les années suivants lorsque les terres se rétablissent suite aux travaux. Par ailleurs, je suis inquiet quant aux compensations possibles en cas de déversement, puisque cela affecterait gravement la valeur foncière de nos terrains. J’aimerais pour cela que la compagnie nous fournisse de l’information à ce sujet, et qu’elle mette en place un plan de compensation équitable avant l’arrivée de tout accident, de façon à ce que les propriétaires que nous sommes ne doivent pas pallier à des risques financiers dus à un désastre.
Ayant collaboré avec cette compagnie par le passé, je sais qu’il est stressant et difficie de négocier des compensations. J’aimerais que la compagnie établisse des arrangements de compensation et de sécurité justes et équitables avant le commencement des travaux. |
Les îles Gulf et la mer des Salish sont considérées à haut risque pour un déversement de pétrole. Je suis propriétaire d’une partie du littoral des îles Gulf, plus particulièrement l’île Thetis, et un déversement de pétrole affecterait la valeur foncière de ma propriété, ainsi que l’utilisation et la jouissance de ma propriété. De nombreux oiseaux et mammifères marins fréquentent les eaux marines au devant ou près ma maison chaque jour et tout au long de l’année, y compris le petit garrot, le gris cendré, le grand héron (une espèce en péril), le martin-pêcheur, le harle, le pygargue à tête blanche, la maceuse, le guillemot marbré (une espèce en péril), le cormoran, le phoque commun et la loutre de rivière. Les oiseaux marins et les mammifères sont très sensibles aux déversements de pétrole. Je fais du kayak chaque jour dans les îles Gulf, et un déversement affecterait négativement cette activité récréative, y compris l’observation des oiseaux et des baleines. Chaque année, je fais du voilier dans les îles de 14 à 21 jours durant les mois d’été, et un déversement de pétrole impacterait défavorablement cette activité récréative. Je suis biologiste et écrivain et j’ai écrit à propos des épaulards résidents du Sud depuis plus 7 ans. Les épaulards résidents du Sud constituent une espèce en voie de disparition au Canada et la route proposée pour les navires pétroliers traverse leur habitat critique. Un déversement de pétrole impacterait la population de ces épaulards en voie de disparition de façon défavorable. Les menaces majeures des épaulards résidents du Sud comprennent la contamination par les polluants toxiques et les interférences acoustiques résultant du trafic maritime; la voie de navigation proposée pour les navires pétroliers résultant de ce projet augmenterait ces deux menaces. |
La société du bassin versant de False Creek – un intervenant représentatif:
Nous nous inquiétons du fait ce que cette proposition menacera les intérêts de toutes ces parties prenantes. Un accroissement majeur du trafic des navires pétroliers dans le détroit de Géorgie près de Vancouver mettra ces eaux et côtes en danger, chaque jour et pour de nombreuses années à venir. Nous savons que le mouvement de la vie aquatique est affecté par un accroissement du trafic des pétroliers – e.g. les larges mammifères comme les baleines et les dauphins – et ce même s’il n’y a pas de déversement de pétrole. A fortiori s’il y a un déversement de pétrole.Les pétroliers transporteraient du bitume (ainsi que du pétrole brut). Le bitume est un produit lourd presque impossible à nettoyer. Tout déversement de pétrole à proximité de Vancouver affecterait la rivière Fraser et ruissellerait le long de la côte, affectant nos eaux et la vie qui est présente dans la rivière et l’océan à des kilomètres à la ronde. Nous savons aussi que Lower Mainland et le détroit de Georgie sont à haut risque en ce qui concerne les tremblements de terre et les tsunamis. Construire des oléoducs à grande capacités et permettre à des pétroliers de transporter des substances hautement toxiques à travers cette région ne sont pas des risques que nos intervenants sont prêts à encourir. Nous sommes également convaincus qu’une augmentation du trafic des navires pétroliers affectera la santé de l’économie récréative locale et de d’autres économies qui reposent sur de les eaux propres et habitées par les plantes et animaux. Les gens habitant près de False Creek ont peu à gagner et beaucoup à perdre si le trafic de navires pétroliers de la région augmente. Par exemple, dans quelle mesure un déversement de pétrole affecterait-il les entreprises sur l’île Granville? Par ailleurs, le bitume est destiné à l’exportation et ne viendrait pas en aide aux communautés locales. Cela signifie que tout déversement de pétrole qui surviendrait mettrait notre économie locale à risque juste pour mettre le bitume d’Alberta sur le marché. Les autochtones utilisent les ressources abondantes de False Creek pour s’alimenter depuis des milliers d’années. Depuis la colonisation, la richesse du capital naturel de plantes et animaux a fortement diminué. Aujourd’hui, certaines espèces reviennent lentement. Nous souhaiterions ne pas mettre cette tendance positive en péril. Notre mission est d’encourager une société humaine durable. Nous pensons qu’autoriser le passage de plus de navires transportant du pétrole issus des sables bitumineux ne fera que consolider notre dépendance à un moyen archaïque, coûteux et peu durable de satisfaire à nos besoins énergétiques. Nous devons créer pour nos petits-enfants un avenir exempté de telles dépendances aux combustibles fossiles. |
Aujourd’hui j’ai reçu une lettre de Trans Mountain Pipeline indiquant que ma propriété est très proche du tracé proposé pour l’oléoduc.Je suis propriétaire, contribuable et résident de Burnaby depuis 7 ans. Mon complexe se situe dans le corridor de 150 mètres prévus pour l’oléoduc proposé. Ma fille, qui a des besoins spéciaux, fréquente l’une des 22 écoles qui seront directement affectées si le projet d’oléoduc est accepté.
Aucune compensation financière ne pourra rembourser les dommages causés à la nature et à nos terrains en cas de déversement de pétrole. Le tracé proposé passe à travers une zone résidentielle bien établie et densément peuplée comportant des zones conservées, lacs et rivières restaurés, et des animaux sauvages. Des déversements et désastres sont inévitables, et ce malgré tous les plans établis. Je suis fortement inquiet de ce qui se passerait en cas de tremblement de terre, puisque nous sommes situés dans une zone à haut risque. La valeur foncière de ma propriété sera négativement affectée par ce projet. L’histoire récente de ces quelques dernières années a montré que les déversements de pétrole et les désastres sont inévitables, malgré tous les plans et pratiques de mesures d’urgence. Je suis extrêmement mécontent que l’on ne m’a pas donné l’opportunité d’exprimer mon avis sur ce projet. Le gouvernement fédéral suppose qu’il s’agit d’un projet approuvé sans discussion et fait tout son possible pour empêcher les citoyens d’exprimer leur opinion. Le processus de consultation des propriétaires directement touchés par le projet est non existant, et ce contrairement aux directives de l’ONE. Les travaux de construction et l’exploitation de ce projet mettront la santé de ma famille à risque, sans mentionner les nuisances sonores et la perte d’arbres que nous aurons à subir à cause des travaux. Nos arbres absorbent une énorme quantité de carbone provenant de la pollution atmosphérique. Notre bien-être et la jouissance de nos maisons, parcs et voisinages seront fortement affectés à cause de la menace permanente de déversements et autres défaillances, pendant et après la construction de l’oléoduc. Au jour d’aujourd’hui, plus de 40000 barils de pétrole se sont déversés le long du tracé de l’oléoduc Kinder Morgan. Si l’expansion de l’oléoduc est approuvé, j’aimerais savoir comment Kinder Morgan planifie de fournir des compensations pour mon assurance habitation, vu la proximité à l’oléoduc. |
Je suis propriétaire à Burnaby à proximité de l’oléoduc existant et de l’oléoduc proposé par Trans Mountain. Je suis intéressé par les questions de sécurité, de santé et les répercussions sur la propriété liées au projet d’expansion proposé. En tant qu’économiste légal professionnel, j’ai de l’expérience dans l’examen des CUP des applications d’oléoduc. Je contribuerai à l’opération en utilisant mes connaissances afin de fournir à l’ONE des informations pertinentes qui l’aideront à comprendre comment les propriétaires fonciers proches de l’oléoduc seront, ou pourraient être affectés par les travaux de construction et l’exploitation du projet.Ma propriété se situe à moins de 800 pieds du droit de passage existant de Trans Mountain; elle se situe dès lors à moins 2500 pieds du nouveau tracé proposé. (Je comprends que la route spécifique sera établie suite à l’examen des CUP.) Selon les événements documentés de PHMSA et NTSB impliquant des oléoducs similaires transportant des liquides dangereux similaires, ma propriété se situe dans la zone qui serait affectée en cas d’accident impliquant une brèche dans l’oléoduc.
Je prévois de contribuer au processus en révisant l’application, et en soumettant la demande d’informations et en rédigeant la plaidoirie finale (ou soumission finale). En tant qu’intervenant individuel, je ne prévois pas de participer dans le processus d’audience final. Je me focaliserai sur les questions me concernant en tant que propriétaire foncier. J’aimerais recevoir plus d’informations concernant les répercussions positives et négatives que le projet aura sur les propriétaires fonciers. Je voudrais soumettre les questions suivants dans mon intervention: QUESTIONS PRINCIPALES #10. L’incidence possible du projet sur les propriétaires fonciers qui sont directement touchés et sur leur utilisation des terres #6. La pertinence du tracé général et des besoins en terrains pour le projet #11. La planification des mesures d’urgence en cas de déversement, accidents ou défaillances pendant les travaux de construction et les activités d’exploitation du projet. #12. La sécurité et la sûreté associées avec la construction et l’exploitation du projet, y compris la planification des mesures d’urgence et la prévention des dommages causés par des tiers. QUESTIONS SECONDAIRES #4. Les effets environnementaux et socio-économiques potentiels du projet, y compris les effets environnementaux des accidents ou défaillances pouvant survenir en lien avec le projet et tous les effets cumulatifs susceptibles de découler du projet, y compris ceux qui doivent être considérés selon le Guide de dépôt de l’ONE. #7. La conception technique et l’intégrité du projet #8. Les conditions générales qui se joindront à l’autorisation que l’ONE délivrerait. Je serai heureux de collaborer formellement avec d’autres intervenants individuels locaux et de discuter des points similaires issus de la Liste des questions. Je supporterais toute initiative de l’ONE visant à mettre en place un processus de coordination de tels groupes. Je supporterais également que l’ONE donne l’opportunité à des intervenants individuels, dont la demande de participation est refusée, de former des groupes ayant un problème spécifique commun, et de s’enregistrer comme groupe d’intervenants. |
Je suis retraité et propriétaire foncier à South Pender. Me femme et moi-même avons investi nos économies dans cette propriété afin de profiter l’environnement marin, incluant l’observation et l’étude des épaulards et nombreuses autres créatures incluant la sauvagine et d’autres oiseaux et mammifères tels que les aigles, loutres et visons. Nous sommes des fervents amateurs de kayak, bateau, plongée et pêche. Nous fréquentons la côte presque tous les jours.Notre famille et amis nous rendent souvent visite afin de jouir de ces activités. L’augmentation du trafic des navires pétroliers va certainement interrompre la population d’épaulards qui est en voie de disparition. Par ailleurs, cette augmentation de trafic combinée avec le risque de déversement de pétrole diminuerait fortement la valeur de notre propriété ainsi que notre jouissance de la côte. |
Le pétrole appartient à tous les Canadiens. La quantité de pétrole au Canada et dans le monde est limité. Il devrait être gardé pour le futur. Les déversements de pétrole sont inévitables et on ne peut pas faire marche arrière. Il n’est pas possible de protéger les terres et les mers de déversement de pétrole. Il est seulement possible de le contenir dans la zone déjà contaminée. Le conseil d’administration des compagnies pétrolières ne mérite pas de gagner des millions de dollars en utilisant les ressources canadiennes. Il s’agit de rendre plus riches encore un petit nombre de personnes. Prenons les bonnes décisions. Pensons au futur de nos enfants et nos petits-enfants. Rappelons-nous que des désastres sont déjà arrivés et qu’ils arriveront encore. Arrêtons de créer des règlements qui ne permettent pas à tous les Canadiens d’avoir leur mot à dire à propos de qu’il se passe dans notre pays. Il est est temps d’amorcer le changement et cela commence avec ce processus. J’ai des enfants qui vivent sur le tracé de cet oléoduc. Cela affecte ma famille et moi-même. |
J’habite à un kilomètre du tracé proposé de oléoduc et je serai directement touché par ce projet.J’ai des inquiétudes quant aux répercussions sur mon voisinage pendant les travaux de construction, par exemple le bruit, la poussière, les interruptions de trafic. Je suis également soucieux quant aux impacts sur l’eau et la vie animale et végétale dans notre région. Par ailleurs, je suis préoccupé par une éventuelle interruption des sentiers locaux que j’emprunte régulièrement à pied ou à vélo, et coupant ainsi l’accès à la zone de conservation au mont Burnaby depuis ma maison.
Plus important encore, je suis très inquiet à propos des risques additionnels que ce projet vont apporter dans la région où je possède maison, je magasine, voyage et me divertis. L’expansion du parc des réservoirs, le nouvel oléoduc, et les activités de transport maritime largement étendues, tout cela cause un risque de déversement et d’accidents industriels. Burnaby devra faire les frais de dommages environnementaux irréversibles en cas de déversement, et ce projet ne comporte encore aucun bénéfice significatif identifiable pour notre communauté, que ça soit en termes d’emploi ou en termes d’apport en énergie. A contrario, cet oléoduc est destiné à l’exportation et bénéficiera principalement aux sociétés, et non aux communautés. L’oléoduc proposé longe la zone conservée du mont Burnaby, où je me promène régulièrement à pied ou à vélo. La construction de l’oléoduc affectera négativement cette zone, mais pire encore un déversement potentiel pourrait la détruire. Je passe également beaucoup de temps au parc Barnet et Rocky Port à Port Moody. Accompagné de ma famille, j’y promène mon chien, mange mon pique-nique, et fais du kayak. L’augmentation du trafic des navires pétroliers réduira la sécurité de ces activités (le kayak en particulier) et diminuera la qualité de ces expériences dans la région. Un déversement pourrait complètement détruire le littoral. Le tracé de cet oléoduc traverse des quartiers densément peuplés où vivent de nombreuses familles. |
Les effets et dommages causés par ces oléoducs sur nos sols et nos récoltes, avant, pendant et après le durée de vie. L’intimidation par les propriétaires de l’oléoduc et l’ONE qui définit les règles sans l’avis des fermiers. Des compensations suffisantes et équitables n’ont pas été fournies pour l’oléoduc existant, mais devraient l’être. Ces compensations devraient être établies pour tout nouvel oléoduc, non seulement pour les dommages résultant de leur construction, mais également pour les dommages qui surviendront pendant leur durée de vie. Des négociations de bonne volonté doivent être entreprises. |
L’oléoduc proposé diviserait les terres agricoles de ma famille en deux. Ma famille vit sur ces terres depuis plus de 30 ans. Actuellement, mon frère Andres et moi-même y avons introduit plus de techniques agricoles modernes. Nous craignons que l’oléoduc entrave nos opportunités d’agriculture commerciale. Les terres arables ont une superficie limitée. Nous partageons beaucoup d’inquiétudes avec d’autres propriétaires à travers la plaine de la rivière Salmon (e.g. questionnement de l’intérêt écologique du projet, danger pour nappes phréatiques et les nappes aquifères), mais dans cette application nous mettons l’accent sur quelques inquiétudes spécifiques. Premièrement, le tracé est très mal choisi puisqu’il traverse une plaine inondable située sur nos terres. Celle-ci devient si humide qu’il est quasiment impossible d’y conduire un tracteur, à moins de causer d’importants dommages au sol et au tracteur lui-même. Pour cette raison, il n’y aurait aucun moyen d’amener de l’équipement lourd pour réparer ou entretenir l’oléoduc pendant la saison humide. Par ailleurs, des glissements de terrain se sont produits depuis des terres plus élevées vers la plaine inondable. Le risque de glissements de terrain sur le droit de passage crée un risque plus élevé que l’oléoduc soit endommagé suite à des pressions additionnelles. Pendant la saison humide, toute fuite de pétrole voyagera facilement à travers les plaines inondables et vers la rivière Salmon. Quelle que soit la saison, les fuites de pétrole suinteront sur nos terres et voyageront à travers la plaine vers notre lac, nos nappes phréatiques et la rivière Salmon. |
Mes grands-parents, parents et moi-même viennent tous de Burnaby, BC. Ma famille a déménagé à Courtenay il y a 5 ans. Un déversement de l’oléoduc ou de l’un des navires-pétroliers quotidiens aurait des effets environnementaux et socio-économiques énormes sur le lieu qui a vu grandir 3 générations, sur notre nouvelle maison sur l’île de Vancouver, sans mentionner toutes les autres familles qui habitent dans les environs, dont beaucoup sont des amis ou de la famille.Notre province est également riche en faune et flore, lesquelles seront sacrifiées par ce plan proposé.
Les raisons pour lesquelles nous vivons dans cette province sont sa beauté naturelle. Cela est le cas pour la plupart des habitants, qu’ils soient nés ici ou non. C’est aussi pourquoi les touristes – qui contribuent largement à l’économie de la province, et constituent le gagne-pain de nombreuses personnes – viennent ici. La construction et l’exploitation de l’oléoduc créeront peut-être quelques emplois, mais un accident, que ce soit avec l’oléoduc ou les navires-pétroliers détruirait beaucoup, beaucoup plus que cela. En mettant l’argent de côté, la jouissance absolue qui est associée à la vie dans cet endroit magnifique serait ruinée. Les gens décideront ou seront peut-être forcés de quitter la province. Je vis près de l’océan, et un déversement serait un désastre pour notre mode de vie. En cas de défaillance/accident (et cela arrivera), les effets sur les terres agricoles d’où ma nourriture provient, sur la valeur foncière de la propriété où je vis, sur le maintien des emplois sur mon lieu de travail, sur et les commerces de ma région pourraient être désastreux…même après un petit déversement. Nous n’avons pas la preuve, et cela n’est donc pas rassurant, qu’il est possible de nettoyer complètement après un déversement de pétrole/bitume. Même si toutes les mesures sont prises afin d’assurer les l’oléoduc et les navires pétroliers soient sécurisés, le danger supplémentaire est de baser tout cela dans un zone d’activité sismique. Un tremblement de terre d’une magnitude 9 serait sans merci, quant aux retombées de telles quantités de pétrole/bitume….honnêtement j’ai du mal à imaginer comment il serait possible de s’en remettre complètement. Je ne sais même pas pourquoi tout cela est mis sur la table. Ne sommes-nous pas supposés faire la transition vers les énergies renouvelables? Les gens réalisent bien que les méthodes proposées sont archaïques au vu du tort qu’elles causent à toute forme de vie. Il s’agit d’un plan qui bénéficie à quelques-uns, au détriment de millions d’autres. |
Je suis employé à temps plein à l’association Simon Fraser Sustainability, et je travaille régulièrement dans nos bureaux de l’Université Simon Fraser sur le mont Burnaby. Je suis inquiet à propos des dommages et bouleversements que la construction et l’exploitation de l’oléoduc apporteraient à mon corps, ma communauté et mon emploi. Mon trajet quotidien longe le tracé de l’oléoduc et les installations destinées aux navires-pétroliers. Je travaille souvent dehors dans les jardins communautaires situés sur le campus, et j’utilise l’aire de conservation du mont Burnaby à des fins professionnelles et personnelles (récréatives). Pendant l’été, je travaille à l’extérieur sur le mont Burnaby plus de deux heures par jour au moins trois fois par semaine; ma santé et ma sécurité sont directement affectées par la proposition de projet. Je crains que ma santé et ma sécurité soient affectées par les déversements de pétrole, les ruptures et par l’accroissement du trafic des navires-pétroliers près de mon lieu de travail et le long du trajet. L’accroissement des activités augmentera le risque d’accidents et de défaillances dans la région où je travaille, affectant directement ma santé et ma sécurité. Ma proximité avec le terminal et de la route de oléoduc m’exposent directement à toute explosion, incendie, événement météorologique extrême, tremblement de terre, accident chimique ou tout autre danger associé avec le développement de l’oléoduc. Une planification insuffisante des mesures d’urgence et capacité à les mettre en œuvre, et un financement insuffisant pour la restauration et le nettoyage affecteront directement mon emploi, santé et sécurité. En tant que résident de la ville de Vancouver, je suis également inquiet quant aux effets environnementaux et socio-économiques sur les plages de la ville, et les parcs Seattle et Stanley que je fréquente plusieurs fois par semaine. Les conditions générales quant au financement de mesures d’urgences et de nettoyage me concernent également en tant que contribuable et résident à Vancouver et employé de la ville de Burnaby. |
Étant donné que je suis directement touché, je devrais être autorisé à participer. Je pense que tous les citoyens qui vivent à Lower Mainland sont directement touchés, et nous pas seulement ceux qui vivent près du tracé proposé pour l’oléoduc. J’ai toujours habité dans la région de Vancouver. J’ai déménagé sur la côte est pour une courte période de temps, mais l’océan me manquait et je suis revenu ici. Il est absolument nécessaire pour moi d’avoir un océan propre et sûr. Je ne veux pas que mon niveau de vie diminue à cause d’un déversement de pétrole dans l’océan. Je pense que j’ai le droit constitutionnel de jouir d’un environnement marin sûr pour moi, mes enfants, et tous les autres magnifiques créatures qui partagent cette partie de monde avec nous. Je suis souvent au bord de l’océan à Surrey, White Rock, Vancouver, Vancouver Nord et Vancouver Ouest. Je fréquente aussi souvent les parcs pour chiens Ambleside et Kitsilano, où je me promène et profite des vues magnifiques sur l’océan et les montagnes. Cet aspect est absolument crucial pour ma santé, à court et à long terme, et à mon bien-être émotionnel et physique.J’applique en tant qu’intervenant afin poser des questions très sérieuses auxquelles j’aimerais répondre, et si je ne suis “pas apte à m’asseoir à la table” je n’ai aucune garantie que ces problèmes seront adressés d’une manière satisfaisante. En résumé, les voici: le rapport d’évaluation des risques de K.M. parle d’un déversement en 2300 ans, ce qui est ridicule et doit être contesté/ les navires-pétroliers de classe mondiale ne prennent pas en compte l’erreur humaine/il s’agira de bitume, les mesures de réponse ne considèrent pas que ce produit coule/quels dispersants utiliser?Corexit/le rôle de VPA – maximum de navires-pétroliers que notre port peut supporter?/les droits des autochtones/le nettoyage d’un déversement coûterait de 9 à 40 billions de dollars – qui paie?/la responsabilité de KM s’arrête quand le bitume sort des canalisations/pourquoi l’ONE instaure les mesures de surveillance que le MPO devrait suivre (i.e. poisson et habitat à Burrard Inlet)/pourquoi exporter des matières brutes à l’étranger/le temps d’application de 28 jours ne donne pas assez de temps au public de consulter un projet de cette taille. Merci, de la part d’un citoyen très inquiet et qui à une connexion très forte avec l’océan vu son héritage aborigène (Cooksferry Band). |